Depuis quelques semaines, la marque streetwear n’a de cesse de faire parler d’elle grâce ou à cause de ses créations. L'une des dernières en date, un sac cabas avec un imprimé à carreau qui ressemble étrangement à celui que l’enseigne grand public Tati vendait pour à peine 5 euros dans les années 2000. Balenciaga le propose en version cuir de veau pour la somme de 1600 euros.
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Aux Etats-Unis, un jogging Balenciaga a fait bondir les internautes Afro-américains. La marque est accusée de s’être approprié la mode du sagging, c'est à dire le port du pantalon baggy avec le slip qui dépasse. C’est un style qui a d’abord été adopté par les prisonniers Noirs-américains puis qui a été popularisé par les artistes hip-hop dans les années 2000.
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Balenciaga reprend donc ce style old-school, dur à assumer à l’époque notamment dans les établissement scolaires et le commercialise pour la somme de 1200 dollars. D’après le journaliste mode Dan Hesting l’intérêt de Balenciaga pour les vêtement populaire est une forme d’exotisation : "Pleins d'objet qui étaient identifiés comme appartenant au vestiaire du pauvre sont devenus des objets de luxe. Si aujourd'hui Balenciaga met des crocs à talons sur son défilé c'est parce qu'ils savent qu'en utilisant cet objet qui était raillé il y a quelques années, ils font une espèce d'exotisation d'un objet pauvre qui devient luxe."
Au Met Gala, les tenues Balenciaga de la chanteuse Rihanna, venue avec un énorme manteau qui ressemblait à une couette géante et de Kim Kardashian, camouflée de la tête au pied ont créé l'évènement.
Depuis quelques années la marque Balenciaga prend part à une tendance appelée “ugly trend”, la tendance moche en français. Certains créateurs de mode trouvent que ce qui est considéré comme beau dans la mode commence à devenir bien ennuyeux. C’est donc la “laideur” qui boosterait leur créativité. Il faut tout de même noter que la “laideur” qui inspire tant Balenciaga est souvent assimilée à des vêtements portés par les classes populaires.
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Derrière la marque Balenciaga se cache un directeur artistique renommé, Demna Gvasalia, un créateur géorgien. Sa nomination en 2015 a marquée un tournant pour Balenciaga à qui il a insufflé sa patte streetwear. Il sort trois fois moins d’articles que ses concurrents mais ses créations ont rapporté à Balenciaga plus d’un milliard d'euros l'année dernière.
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