Cédric O, 8 novembre
C’est un budget global de 2 milliards d’euros, dont 1,5 milliard d’euros d’argent public, qu’annonce Cédric O,secrétaire d’Etat chargé de la transition numérique et des communications électroniques. Il a pris la parole sur la scène de l’événement « France is AI », organisé par France Digitale le 8 novembre, à Station F. Démarrage de la 2ème phase de la stratégie d’intelligence artificielleIl s’agit de la 2ème phase de la stratégie d’intelligence artificielle de la France qui a été initiée en mars 2018. La première phase s’achève cette année. « 2021 n’est plus 2018. La technologie évolue rapidement. Cela nécessite d’être dans l’innovation permanente. Cette nouvelle stratégie est dotée de 2 milliards d’euros, dont 1,5 milliard d’euros d’argent public sur les années à venir » présente Cédric O.Face à la compétition internationale, Chine et Etats-Unis en tête, le gouvernement veut accélérer. « Nous voulons mettre le paquet sur la formation des talents. La bataille pour l’IA c’est une bataille pour les talents. C’est près de 800 millions d’euros que l’on veut mettre dans les talents, pour former plus d’ingénieurs et de personnes en licences et en DUT et former plus de thésards » annonce-t-il. Cap sur l’intelligence artificielle embarquée et distribuée Le deuxième axe d’investissement concerne un certain nombre de technologies de l’IA qui sont en développement. « Je pense notamment à l’IA distribuée et embarquée. Il y a une convergence très forte entre la 5G, le Edge computing, la blockchain, la cyber sécurité, et l’IA embarquée et distribuée » souligne le secrétaire d’Etat. Nous vivons une transformation extrêmement profonde des architectures informatiques selon le responsable, ce qui crée une formidable opportunité pour la France de pouvoir investir sur ces nouveaux éléments hardware et software. « Il faut concevoir les architectures distribuées, les processeurs qui vont avec est aussi extrêmement important. Nous voulons mettre un peu plus de 700 millions d’euros d’argent public dans ces nouvelles technologies avec au cœur cette question de l’IA embarquée et distribuée » conclut Cédric O.