La maison de luxe dévoile ces jours-ci une initiative de revente de pièces de seconde main, opérée grâce à un réseau de boutiques spécialisées.
Valentino Vintage.
Fondée en 1960, la griffe italienne entend bien surfer sur son héritage et sur l'appétence croissante pour les pièces d'occasion et le marché du vintage. Alors que son homologue florentin, Gucci, dévoilait il y a quelques semaines un site internet dédié à la commercialisation de produits pre-owned, Valentino s'appuie pour l'heure sur une curation de partenaires en points de vente physiques.
La maison, emmenée par le directeur artistique Pierpaolo Piccioli, a ainsi noué une poignée de partenariats avec des revendeurs vintage basés en Italie (Madame Pauline Vintage, à Milan), au Japon (Laila, à Tokyo) et aux Etats-Unis (New York Vintage Inc, à New York et Resurrection, à Los Angeles).
Baptisée sobrement Valentino Vintage, cette opération propose aux détenteurs de pièces Valentino de soumettre aux boutiques pré-citées le produit qu'ils souhaitent revendre via une prise de contact par e-mail, photographies à l'appui. S'il est sélectionné, l'article peut ensuite être déposé chez l'un des quatre partenaires contre un bon d'achat à utiliser dans plusieurs boutiques Valentino. Les pièces ainsi récoltées seront présentées à la vente dès janvier prochain, selon des modalités qu'il reste à préciser.
Destinée à encourager la circularité, l'engagement et la fidélisation de la clientèle, l'initiative est limitée à une pièce par personne et s'applique uniquement aux articles de la marque-mère Valentino, excluant ainsi les produits siglésREDValentino, RED(V) et Valentino Garavani.