Toulouse. Elle vendait son Iphone sur le Bon Coin : l'acheteur l'agresse violemment et la vole
Une jeune femme qui vendait son Iphone via le site du Bon Coin a été violemment agressée par l'acheteur potentiel, lors d'un rendez-vous organisé à Toulouse, dimanche 28 novembre.
Par Laurent DernePublié le
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Ce devait être une rencontre cordiale, sous le sceau de l’échange commercial. Une jeune femme avait mis son Iphone 11 Pro en vente sur le site du Bon Coin et un acheteur potentiel avait manifesté son intérêt en répondant à l’annonce. Rendez-vous avait été pris aux Pont-Jumeaux, dimanche 28 novembre 2021, vers 14 heures.
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« Vous pouvez activer le partage de connexion ? »
A l’heure convenue, la vendeuse âgée d’une vingtaine d’années est arrivée escortée d’un ami. Sait-on jamais ? L’attrait (financier) pour ces bijoux de technologie peut attirer des personnes malintentionnées. Âgé de 17 ans, l’acheteur a examiné l’appareil sous toutes les coutures et suggéré à « l’ami » d’activer le partage de connexion. Un détail important à ses yeux…
L’homme s’exécutait. Mais pendant qu’il avait la tête baissée, l’acheteur assénait subitement un coup de pied dans le genou de la vendeuse, suivi d’une claque et d’un coup de poing sur la bouche, arrachait l’appareil et prenait la fuite en courant.
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Surprise, deux jours plus tard
Un complice à scooter qui l’attendait au coin de la rue le soustrayait définitivement à une éventuelle vindicte des victimes. La jeune femme se voyait délivrer 3 jours d’ITT. Elle déposait plainte auprès du commissariat, se maudissant sans doute d’avoir accepté ce rendez-vous. Fin du premier épisode.
Deux jours plus tard, un équipage de la BST Nord (Brigade spécialisée de terrain) effectuait un contrôle aléatoire vers 20h30, dans le quartier des Minimes. Un jeune homme de 17 ans était retrouvé en possession d’un Iphone 11 Pro. Le fameux appareil Apple dérobé avec violence, dimanche, dont le numéro de série figurait dans le fichier de la police.
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Formellement reconnu par les victimes
En dépit de molles dénégations – le recel apparaît souvent comme une porte de sortie acceptable aux yeux des mis en cause – le jeune homme, « déjà connu des services de police », était formellement reconnu par les victimes. A l’issue de sa garde à vue, il devait être déféré pour « vol avec violences », ce jeudi 2 décembre, devant le parquet mineurs.
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